En ce mois de rentrée scolaire, pour un grand nombre d’élèves et d’étudiants, c’est le retour sur les bancs de l’école. De mon côté, ce mois de septembre sonne comme le point final de mes études. Après 5 années d’enseignement supérieur, j’entame la dernière ligne droite et finalise mon master 2. C’est donc l’occasion de faire un point sur mon parcours scolaire, mes choix et ce que j’en retire.

Comme un bon nombre d’élèves, au lycée je n’avais pas la moindre idée de ce que je voulais faire. Hormis une vague certitude de ce que je ne souhaitais pas faire, il m’était assez difficile de me projeter.

Pour ne pas me fermer de portes j’ai alors fait un bac général (ES).

C’est à la suite d’un stage dans un service communication d’une grande entreprise que je me suis petit à petit orientée dans ce domaine.

Bien. Après mon bac je voulais donc faire de la communication…mais cela reste tout de même assez vaste, et la communication est une notion très floue. À l’époque j’étais très loin de réaliser que derrière le monde de la communication se cachaient une multitude de métiers, aussi différents les uns que les autres.

Quand bien même, pour rester le plus général possible, j’opte pour un BTS communication offrant la possibilité de le faire en alternance, parfait pour apprendre et développer des compétences solides.

Le BTS communication, qui s’effectue sur deux années appartient à la catégorie des BTS tertiaires. Cela signifie qu’il possède des socles communs avec d’autres BTS comme le management, l’économie ou encore le droit.

En ce qui concerne le reste des matières, elles sont complètement spécifiques à la spécialisation et permettent d’acquérir un maximum de compétences sur des champs très variés de la communication comme par exemple tout ce qui concerne un plan de communication et sa mise en œuvre, les supports et solutions de communication, la relation commerciale ou encore la veille opérationnelle.

Ces deux années, qui ont été intenses autant en connaissances à acquérir qu’en charge de travail pour se professionnaliser un maximum, ont été les plus formatrices. En effet, ce sont elles qui m’ont offert des méthodologies de travail solides, une capacité de concentration très forte ainsi qu’une résistance au stress plus importante. Entre 70% et 80% de mes connaissances actuelles, je les dois à ces deux années de BTS qui m’ont donné des bases plus que solides.

Une licence professionnelle, à la différence d’une licence classique, s’effectue sur 1 an et vient en complément d’un BTS ou d’un DUT. Elle correspond alors à la 3^ème année d’études.

C’est un très bon moyen de compléter sa formation professionnelle, d’acquérir de nouvelles connaissances mais surtout de faire la passerelle pour ensuite accéder aux masters si on le souhaite.

La licence de marketing digital (de son nom complet « e-commerce et marketing numérique ») englobe de manière générale tous les sujets qui touchent au webmarketing. On y étudie donc l’optimisation du référencement (naturel ou payant), l’utilisation de la DATA, l’achat d’espace web, les réseaux sociaux, les études de marché, le ciblage et la segmentation marketing ainsi que le e-commerce.

Au travers de cette formation, je souhaitais réellement acquérir quelque chose en plus de mon BTS communication et pas simplement avoir une année de redite. Cela m’a effectivement permis de comprendre et connaître ce qu’est le marketing, connaître les éléments essentiels tout en me spécialisant davantage dans le digital.

Le master 1 en design digital, est une année de spécialisation en webdesign. Complètement créatif, il met l’accent sur les différentes techniques de design sur le web. Durant cette formation, j’ai beaucoup appris sur la façon de concevoir des interfaces ou des éléments de webdesign, mais également sur les différents logiciels de PAO (Illustrator, Photoshop, Indesign, Première Pro, After Effect, Animate…) et sur la conception de sites web.

C’est d’ailleurs au cours de cette année que Holà Nadège a vu le jour.

Après trois années à étudier la stratégie et durant lesquelles j’ai toujours toucher aux logiciels de PAO, me formant seule petit à petit, j’ai développé un goût particulier pour la création et ai souhaité vraiment me spécialiser dedans. Cette formation a été assez formatrice sur les techniques de webdesign et me permet d’être aujourd’hui à l’aise avec la conception web et le design digital.

Pour finir mon parcours, c’est en UX design que je me suis orientée. Mais l’UX est une notion assez vague voir complètement inconnue pour la plupart d’entre nous, et c’est tout à fait normal. L’UX signifie User Experience (expérience utilisateur). Pour en donner une définition simple, l’UX design consiste à intégrer les utilisateurs le plus tôt possible dans le cycle de développement du produit (que ce soit un site, une application, un objet, un parcours client, etc…). L’idée est de concevoir pour les utilisateurs et avec les utilisateurs. Pour mener cela à bien, il existe de nombreuses méthodes d’UX à mettre en place.

Ce master, je le vois un peu comme la cerise sur le gâteau. C’est-à-dire qu’après des études à la fois variées et complémentaires, cette année d’UX me permet de fermer la boucle et de mettre l’ensemble de mes compétences à profit dans un seul et même but grâce notamment aux méthodologies UX.

Alors certes, un an d’UX c’est extrêmement léger pour pouvoir être un véritable expert sur le sujet, pour cela seule l’expérience donne vraiment toute la légitimité et les connaissances pour pouvoir gérer de A à Z des projets UX à mon sens. En revanche, cette dernière année de master me permet d’avoir des notions dans le domaine et d’implanter quelques méthodes UX dans mes missions, que ce soit des missions de communication, de webmarketing ou de graphisme.